Exposition – « L’amour des mots, l’amour des livres » [mars – avril 2016] –

Du 22 mars au 10 avril 2016
de 16h à 21h

C’est peu après mai 1968 que Michel Butor et Jean-Luc Parant se rencontrent, à Sainte-Geneviève-des-Bois où ils habitent tous deux à ce moment-là. Jean-Luc Parant fait lire ses premiers textes sur les yeux à Michel Butor qui les présente à Georges Lambrichs qui dirige alors la revue « Les cahiers du chemin » aux éditions Gallimard. Georges Lambrichs publiera dans sa revue en 1970 et 1974 deux textes de Jean-Luc Parant : Des yeux de dieu et Le désert des yeux. Dès ce moment, une collaboration durable s’installe entre Michel Butor et Jean-Luc Parant autour du livre (JLP se fera régulièrement l’accompagnateur de MB dans de nombreux livres d’artiste) et des boules (MB allant jusqu’à manuscrire des boules de terre de JLP en incisant leur matière (actuellement présentées au musée des beaux-arts de Vannes, et au 19 Paul Fort) ou jusqu’à introduire ses propres textes dans des boules que JLP nomme « bibliophages ». Plus récemment, toujours dans ce même élan coopératif entre les deux écrivains-artistes, c’est sur des livres de terre cuite modelés par JLP que MB a écrit ce qu’il intitule des Plaques sensibles, (présentées au 19 Paul Fort).
Lors d’une exposition en mars 2011 à la galerie Baudoin Lebon en hommage aux éditions de La Différence qui ont publié les œuvres complètes de Michel Butor (dont le tirage de luxe est présenté ici sous un « coffret » réalisé par JLP) ainsi que de nombreux livres de Jean-Luc Parant, Jacqueline Salmon avait pu photographier sur le vif un éclat de rire entre JLP et MB. Rencontre Jacqueline Salmon, Jean Luc Parant C’était à 19h30, à l’auditorium du musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, le 24 octobre 2008. Jacqueline Salmon y projetait les photographies de son Rimbaud parti publié aux éditions Marval avec Jean-Christophe Bailly, et Jean-Luc Parant y faisait circuler une ardoise récupérée sur le toit de la maison où Rimbaud avait vécu adolescent à Charleville. Jacqueline signifiait l’absence, le voyage ; Jean-Luc la présence, la matière. Depuis, leurs échanges n’ont pas cessé tant leurs rapprochements sont évidents. Micharl Marriott conçoit des bibliothèques fonctionnelles avec des moyens ingénieux et « modernes ». Baptiste Ymonet et Vincent Jousseaume ont créé un atelier céramique,-medium principalement utilisé. Ils conçoivent des bibliothèques à partir de modules de terre- structures évolutives qui pourraient se développer à l’infini et présenter de multiples combinaisons.
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