FAVREAU Jean-Pierre •

Jean-Pierre Favreau

Photographe

Né à La Rochelle, Jean Pierre Favreau rejoint l’équipe de l’agence Viva à Paris au début des années 1970.
Parallèlement à un travail de photoreporter pour la presse, il parcourt le monde : Etats-Unis, Amérique Latine, Asie du Sud Est . Ces voyages amorcent une démarche d’auteur qu’il entame véritablement au début des années 1980.

Il choisit alors de privilégier son regard sur l’homme dans la ville, passager égaré dans l’océan urbain.
Une partie du travail sera rassemblée beaucoup plus tard dans un ouvrage Incertaines Cités publié aux éditions Filigranes en 1998.
En 1982 il obtient une bourse du Ministère de la Culture pour un travail sur New York. Entre temps, de 1985 à 1991, il séjourne régulièrement au Cap Vert. Un livre Blues Outremer sera publié aux éditions Contrejour en 1992 et ses photos exposées au journal Le Monde, à la galerie Contrejour ainsi qu’à l’Exposition Universelle de Séville.

Collaborateur régulier du journal Le Monde, il réalise plusieurs numéros spéciaux dont un numéro sur la France qui fera l’objet d’une exposition en 1992.

Photographe indépendant, il se voit confier différentes missions par le ministère de la Culture sur les Arts Plastiques en France qui donne lieu à une publication aux éditions Autrement en 1986 et par le ministère de l’Agriculture qui le conduisent en Grande Bretagne pour l’Europe rurale et en France pour le Plan de Développement Durable.

De 1991 à 1998, il consacre plusieurs voyages à La Havane qui donneront naissance à Rue Caraïbes, un livre publié aux éditions En Vues en 1999.

De 2001 à 2009, il choisit le Japon pour élargir son travail sur l’homme dans la ville. 2006-2008, il reçoit une Commande Publique de la ville de Rochefort sur Mer 2005-2012, il fait plusieurs voyages en Chine.
2013 Parution de PASSAGERS 5 Continents Éditions Depuis 2014, son regard se porte sur Paris

 « Brumes passagères ».
Ce travail réalisé au Japon, s’inscrit dans une série commencée à New York puis en Europe. Elle montre l’homme dans la ville face à son questionnement intérieur, surpris dans ses moments d’errance, ses instants suspendus où il échappe à l’univers urbain. En Occident ou en Asie, la cité dessine les mêmes lignes de verre, de béton et d’acier où l’homme se cherche et se perd. Au Japon, dans la ville affairée qui crépite et clignote de mille enseignes et signaux, l’homme s’isole en lui-même mieux qu’ailleurs. N’importe où, n’importe quand, il s’échappe, prend du large comme pour répondre à une impérieuse nécessité, il s’invente des silences au cœur même du tumulte c’est peut-être à ce prix qu’il reste en équilibre (Sophie Malexis).


Cet artiste a participé rue Paul Fort à :

Une exposition de groupe intitulée « Autour du Japon 5 » en novembre-décembre 2015.

> Lien vers l’exposition