Marie Mercié
Chapelière
Après des études d’art et d’archéologie, tour à tour plasticienne, journaliste et « speechwriter», Marie Mercié entre dans les chapeaux sur un coup de tête et ouvre sa première boutique parisienne en 1987. Depuis elle est devenue une figure emblématique de la mode : les journaux internationaux s’entichent de ses couvre-chefs les plus fous, ses créations s’exportent en Europe, au Japon, aux Antilles ou encore aux Etats-Unis et ses boutiques se multiplient à travers le monde. En 1994, on la gratifie du prix Whirlpool de la femme en or pour la mode. Pour Marie Mercié, le chapeau doit être une œuvre d’art, une création souvent unique que la modiste réalise en fonction de la personnalité de sa cliente. Son style est inimitable. Son univers –univers enfantin et terriblement féminin-est ponctué de gaieté et de fantaisie. Née près de la nature, Marie distille ses souvenirs dans ses créations, dont elle dit qu’elles ne font pas partie de la vie réelle, de la vie des grandes personnes, car faire des chapeaux c’est continuer à jouer. Elle a inventé le métier de chapelière. « C’est comme ça qu’on m’a appelée d’emblée. Ce terme réservé aux hommes, qui travaillent avec des moules en bois, on l’a féminisé pour moi », confie Marie Mercié. Aujourd’hui, elle fait des sculptures de poupées avec une amie tourneuse sur bois. Elle les peint, les habille, certaines ont de petits chapeaux. Elles se vendent à des collectionneurs, et c’est encore un clin d’œil au monde de l’enfance.
Cette artiste a participé rue Paul Fort à :
L’exposition « Amour et fantaisies ».
> Lien vers l’exposition