Exposition – « Autour du Japon (V) » [17 nov. au 6 déc. 2015] –


Autour du Japon (V)

17 novembre au 6 décembre 2015 – tous les jours de 16h à 21h 

Cette exposition réunit plusieurs artistes qui ont comme lien commun : le Japon.


Takayuki Shimizu est un maître vannier. Il crée des vanneries de bambou à partir des techniques de tressage du bambou traditionnelles, très maîtrisées, en apportant sa touche personnelle hautement appréciée. Par sa persévérance, sa souplesse d’esprit, son habilité et son sens esthétique, il intègre parfaitement la tradition japonaise dans sa production d’ objets contemporains. Takayuki Shimizu veut développer une reconnaissance de cet Art traditionnel, lui faire retrouver sa place dans le monde contemporain. Il fait partie de la nouvelle génération de ces artistes artisans qui allient tradition et modernité. Takayuki viendra spécialement du Japon pour cette exposition.
Il sera présent le 17 novembre et assurera une démonstration le 22 novembre 2015.
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Michèle Planaud Garnier (calligraphie) et Olivier Yung (dessins encre de Chine)
ils dialoguent, l’un avec ses dessins, si proches de la calligraphie, véritables chorégraphies inachevées d’un pinceau aérien au temps indéfini ; l’autre avec ses calligraphies, idéogrammes ancestraux si contemporains, soudainement habités par une multitude de personnages et de signes que chacun pourra imaginer, reconnaître ou fantasmer.
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Les armures céramique d’Andrée et Michel Hirlet
« Le parcours artistique d’Andrée et Michel Hirlet est né d’une complicité indéfectible et d’une vocation partagée pour la céramique, qu’ils pratiquent ensemble à Paris depuis la fin des années 50. Leur recherche d’un équilibre et d’une harmonie faite de rigueur a été nourrie par une réflexion approfondie sur les possibilités sculpturales de ce matériau. Soucieux à la fois de monumentalité et de mobilité, ils tentent d’audacieuses articulations et des emboîtements de leurs volumes, le plus souvent modulaires. Ce couple sans cesse au travail rêve toujours d’associer corps et architecture, abstraction et figuration, poésie et céramique dans des formes qui soient à la fois concises et généreuses, extrêmement vivantes… Leur pari esthétique est un défi réussi ! « (F.Bodet)
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La céramiste Quinette Meister
« Quinette Meister a beaucoup voyagé, particulièrement au Japon où elle a pu, grâce à son talent, intégrer en 1981 la très privée école Tandaï, en principe fermée aux « gaijins » (étrangers), dans la classe du célèbre céramiste Hideyuki Hayashi. Elle a le privilège de pratiquer une « cuisson au noir » dans le four du grand Kazuo Yagi, l’un des trois fondateurs du groupe Sodeisha (avec Ozamu Suzuki et Shoji Kamoda), premier mouvement ayant permis d’introduire quelque chose de la modernité occidentale dans la tradition de la céramique japonaise, au début des années 1950. C’est dans ce contexte qu’elle va faire le choix du noir pour son œuvre. »
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Jean Pierre Favreau, photographe : « Brumes passagères ».
Ce travail réalisé au Japon, s’inscrit dans une série commencée à New York puis en Europe. Elle montre l’homme dans la ville face à son questionnement intérieur, surpris dans ses moments d’errance, ses instants suspendus où il échappe à l’univers urbain. En Occident ou en Asie, la cité dessine les mêmes lignes de verre, de béton et d’acier où l’homme se cherche et se perd. Au Japon, dans la ville affairée qui crépite et clignote de mille enseignes et signaux, l’homme s’isole en lui-même mieux qu’ailleurs. N’importe où, n’importe quand, il s’échappe, prend du large comme pour répondre à une impérieuse nécessité, il s’invente des silences au cœur même du tumulte c’est peut-être à ce prix qu’il reste en équilibre (Sophie Malexis)
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Betty de Paris.
Après un passage en Urbanisme, c’est par l’étude de la langue japonaise que Betty de Paris s’est immergée pendant plusieurs années, en véritable « ethnographe », dans le monde des textiles de Kyoto.Elle en a gardé l’essentiel, ses couleurs vivantes, extraites de la nature, qui ont traversé toute l’histoire du Japon et qui nous émerveillent toujours par leur subtilité. Elle a adopté la cuve d’indigo végétal qui reste aujourd’hui entachée de mystères, même pour les microbiologistes du 21ème siècle, alors que son usage remonte à plusieurs millénaires.
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Photographies de l’exposition