Concert – Duo Han Bennink (batterie), Joris Roelofs (saxophone, clarinette) [24 mai 2019]

Han BENNINK musicien de jazz internationalement connu et respecté, batteur, compositeur, multi instrumentiste, a permis aux Pays-Bas d’être présents dans de nombreux festivals de jazz internationaux. Il est rejoint par le clarinettiste, saxophoniste, Joris ROELOFS.
« Ce duo est un dialogue parfait entre Han, percussionniste à la fois « maître du chaos » et un des musiciens les plus naturellement « swing » de la planète, et Joris Roelofs à qui Han apporte à la fois son savoir et son jeu provocant. »

Photos ci-dessous – © Gérard Uféras :

 

Joris Roelofs et Han Bennink
Icare

« Icare est un beau projet de duo du batteur vétéran du free jazz Han Bennink, et le clarinetiste Joris Roelofs. Un dialogue parfait entre le percussionniste, qui est à la fois un maître du chaos et l’un des musiciens les plus naturellement « swing » de la planète, et son compagnon beaucoup plus jeune à qui il apporte à la fois son savoir et sa provocation.
Le clarinettiste d’origine française, Joris Roelofs, basé à Amsterdam, a construit sa carrière en alliant discipline intense et profond engagement à la tradition post-bop. Il a beaucoup travaillé au Vienna Art Orchestra et entretient un trio merveilleusement dynamique avec la section rythmique américaine de Ted Poor et Matt Penman.
La majeure partie de la musique est librement improvisée et l’album s’ouvre avec une explosion de désordre sur «Carmen», avec Bennink frappant des groupes de pianos et injectant des explosions discordantes de cymbales, tandis que Roelofs envoyant des coups durs. Soudain, un changement de vitesse sauvage se produit et une mélodie tendre et haletante qui sonne comme un standard perdu et un sillon lymphatique grondant prend le dessus, indiquant le type de polarités que le couple explore avec ironie. Les dons lyriques du clarinettiste sont si forts que lorsque le duo s’attaque aux standards du jazz tels que «Something Sweet, Something Tender» d’Eric Dolphy – présenté avec une traînée attrayante de Bennink qui ajoute habilement de la tension au traitement net du thème – ou «Song for Che» indélébile de Charlie Haden, ils se sentent entièrement comme une pièce avec les créations spontanées. Icarus capture un dialogue électrique: brut, vertigineux, confiant. En espérant que cette conversation se poursuive ». Peter Margasak

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