La Compagnie « Le loup dans la baignoire »
dans
La folle passion
de
Franz LISZT et Marie D’AGOULT
deux représentations
dimanche 25 février 2024 à 15 h
lundi 26 février 2024 à 20 h 30
L’idylle du musicien Franz Liszt avec la piquante comtesse d’Agoult… un amour fou sans loi ni maître, un amour total. L’Art dirigera ce couple, constitué de deux personnes d’exception.
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
En ce début du XIXe siècle, l’Europe et la France en particulier subissent les séquelles des grands bouleversements occasionnés par la Révolution et les guerres napoléoniennes. Les peuples mettent l’individu en valeur contre une société déjà dépassée. Dans ce climat, les amours romantiques font florès :
Chateaubriand et Pauline de Beaumont, Lamartine et Elvire.
Dans les deux cas, la bien-aimée est emportée par la phtisie.
Au nombre des amours névrotiques, Madame de Staël et Benjamin Constant,
des amours mélancoliques, Olympio (Victor Hugo) et Juliette Drouet.
Quant aux passions folles, un couple monopolise le paysage :
George Sand et Alfred de Musset, appelés non sans exagération Les Amants du Siècle. Ceux-ci répondent presque d’un cas clinique.
Il en est tout autre de l’idylle du musicien Franz Liszt avec la piquante comtesse d’Agoult. L’ingénuité des débuts – ingénuité très livresque- a fait place à un amour fou sans loi ni maître, un amour total s’illustrant par un pied de nez à l’aristocratique Faubourg Saint-Germain, un rapt consenti et la fuite vers la Suisse et l’Italie, ce pays béni des dieux, L’Art dirigera ce couple, constitué de deux personnes d’exception : Marie d’Agoult, née Flavigny, fille d’un émigré dont la famille paradait déjà à l’époque des croisades et d’une Rhénane, nourrie des idéaux de Goethe (Werther) et du « Sturm und Drang », le premier romantisme allemand.
Franz, quant à lui, est un enfant prodige que son père, fin musicien, exhibe comme le petit Mozart. Sa virtuosité précoce n’échappe à personne, même pas au Conservatoire de Paris qui lui fait grise mine parce qu’étranger de nationalité hongroise. Les salons parisiens l’adulent et, par la suite, un public très élargi qui en fait la première
« Pop’ Star » du piano .
Le couple se régénère sans cesse, grâce à cette musique qui l’alimente vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pendant cinq ans, voir même dix, car la séparation se fait en douceur pour ménager les enfants qui sont nés de leur amour : Daniel (le fils mort très jeune), Blandine qui épousera Emile Ollivier, le dernier premier ministre de Napoléon III, Cosima, en secondes noces Madame Wagner.
Mais tout cela finira mal car la haine saura balayer ce « Rêve d’amour ». Elle présidera cependant à leur transformation. Le virtuose tapageur deviendra un immense compositeur, novateur en bien des points puisque dans les dernières œuvres il penchera du côté de Schönberg.
Quant à Marie, elle se lancera, à l’exemple de George Sand, dans l’écriture ; elle, pendant ce temps sera Daniel Stern, s’offrant le luxe d’une métamorphose politique, glissant de Charles X à une République plus qu’avancée.
Liszt, enfilera la soutane … oubliant qu’il fut franc-maçon. Pierre Bréant
Anne Le Guernec : Marie D’Agoult
Laurent Natrella : Franz Liszt
Hélène Fouquart : pianiste
Roland Giromini : régie
Texte : Pierre Bréant
Conception réalisation : Philippe Mercier
Programme musical :
Frédéric CHOPIN : Valse /op.64 N° 1
Franz LISZT : Après une lecture de Dante
Les études d’exécution transendante N° 8 La chasse sauvage
Les études d’exécution transendante N°10
Sposalizio
Rêve d’amour N°3
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