SIMONNET Marthe et Jean-Marie •

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Marthe et Jean-Marie Simonnet

Céramistes, sculpteurs, designers

Diplomés des Beaux Arts de Paris en 1970, section architecture.
Les Simonnet font œuvre et vie commune et se consacrent exclusivement à la création et réalisation d’œuvres plastiques: sculptures, peintures, jeux d’extérieur pour enfants, cerf-volants monumentaux.

Ils réalisent leurs œuvres dans leur atelier et leur création ne se sépare pas du plaisir de la fabrication. Elle y trouve au contraire une source d’inspiration.

Ils sont restés fidèles à la technologie des plastiques armés qu’ils ont appris à maîtriser. Ce choix s’est imposé à la fois pour des raisons techniques, nécessité de réaliser des coques, des enveloppes et non des volumes pleins, capacité de réaliser soi-même plutôt que de stocker des plâtres, mais aussi pour des raisons économiques, aboutir des créations en amont de toute commande, maîtriser les coûts de production. Pour leurs dernières créations, ils utilisent l’herbe (tondue, séchée) de leur jardin, mélangée à de la résine- deux matériaux très opposés dans leur expression : le naturel et le fabriqué;L’esprit organique, au sens charnel de la forme est alors en dialogue avec la réalité rustique d’une matière organique naturelle telle que l’herbe, le foin, la paille.

Les Simonnet ont le souci d’intégrer leurs créations à la vie de leurs contemporains. Pour cela ils s’intéressent à l’architecture, au mobilier urbain, aux jeux d’enfants.

LA DEMARCHE ORGANIQUE ET MODULAIRE DES SIMONNET

Les principes qui régissent l’élaboration de nos sculptures diffèrent quelque peu de la tradition, même si au départ, nous étions dans un monde organique privilégiant la courbe, la surface courbe et lisse, la forme arrondie, la continuité formelle, la couleur vive. Sans être figuratifs, nos choix sont sensuels et consensuels car ils intègrent un rapport au corps, et plus généralement au monde du vivant dans son expression formelle.
Dès la première réalisation monumentale, nous nous sommes interrogés sur ces choix formels qui constituaient cet univers organique. Allions-nous produire les unes après les autres des sculptures au hasard de l’inspiration ? N’y avait-il pas un moyen de cerner notre création pour délimiter des champs formels en objectivant les éléments constituants qui caractérisaient leur expression. Analyser puis retenir un nombre limité de paramètres pour en maîtriser leur particularité. Un minimum de moyens pour obtenir une expression forte dans une pluralité d’objets.

Nos formes se veulent vivantes et pourtant elles ne font pas partie de notre monde répertorié comme tel. Le monde sous-marin offre parfois des formes similaires comme si le monde aquatique, sa végétation, sa faune, bercées avec nonchalance par les eaux qui se meuvent n’avaient pas à se prémunir de la dureté, de la pesanteur, du contact des éléments du monde terrien. N’étant pas figuratif mais souvent volontairement très élémentaire, notre travail se prête souvent à toutes les interprétations. Face à ce qui nous est inconnu, nous avons tous ce réflexe de rattacher la nouveauté au monde que nous connaissons. L’enfant s’interroge et a besoin de nommer les choses, l’adulte adopte souvent cette attitude avant d’accepter l’inconnu proposé. Je le confesse, les Simonnet sont boulimiques et voyeurs. Leur finalité est de découvrir, donner à voir, s’émerveiller de ce qui advient.

Notre création est très diversifiée et cette variété trouble. Nous interrogeons la forme avec des moyens rationnels et objectifs. Tel est notre objet. Le monde de l’art aime bien vous enfermer dans un maniérisme formel qui permet de vous reconnaître dans chaque œuvre produite. C’est ainsi que fonctionnait jusqu’à une date récente l’histoire de l’art. Chaque artiste dans sa démarche aboutissait à son langage propre qui le différenciait des autres. Nous ne sommes pas dans cette problématique. Nous nous plaçons en amont de ces choix, notre objectif est plus global par rapport à la forme. Nous sommes dans une attitude d’ouverture, d’interrogations multiples, et non dans l’affirmation d’un particularisme, de fermeture ou d’enfermement dans un style qui serait avec la maturité, arrêté presque définitivement, comme un aboutissement de notre création. Même si jusqu’ici nous avons fait par affinités personnelles le choix de la courbe, de la forme ronde, nous pourrions demain interroger des formes très différentes comme par exemple la ligne brisée. Pour nous, les problèmes formels existent en dehors du moi et peuvent être traités objectivement. Cela, il faut bien en prendre conscience, va à l’encontre de notre pensée traditionnelle qui considère l’acte créateur comme un acte personnalisé et individuel. Et pourtant, l’impressionnisme n’a-t-il pas été traité par toute une génération ?

Les artistes d’aujourd’hui se définissent par des problématiques. Celles-ci peuvent être très particulières au point d’être personnalisées, elles peuvent être universelles et être approfondies de diverses manières par de nombreux artistes. Ces deux démarches sont fort différentes voire opposées. Elles donnent de l’artiste, de son rôle, de sa création, une autre image. Elles ont bien sur, toutes deux droit de cité. La recherche de l’universel me paraît cependant une qualité fondamentale en art. S’adresser à tous en étant comprise de tous et en traitant des problèmes qui nous concernent tous. Exprimer la vie dans ce qu’elle a d’universel, rendre visible et palpable ce qui ne l’était pas, tel est notre rêve lucide et éveillé. Pour y parvenir nous avons une démarche modulaire.

Si au départ l’idée de module peut être le fruit d’une analyse d’un ensemble pour lui trouver des éléments identiques de dimensions réduites en vue d’une simplification de sa production, la démarche modulaire qui est la nôtre dépasse largement cet objectif. Nous cherchons par des moyens rationnels à créer, inventer des formes, ouvrir des champs d’investigation formelle qui sortent d’un subjectivisme limité, d’une intuition passagère, voire d’une rêverie constructive. Nos modules ne sont pas neutres au plan de l’expression formelle, comme peut l’être la brique, c’est pourquoi ils participent activement à l’expression de la composition élaborée. Il ne faut pas les considérer comme un simple moyen de réalisation, une structure sous-jacente, un plus technique. Non, ils sont parties intégrantes de l’expression de la forme. Ils sont à l’origine des formes. De dimensions réduites, ils possèdent des caractéristiques formelles raisonnées qui permettront des compositions formelles spécifiques.

A partir d’un seul module produit en plusieurs exemplaires, combinable à lui-même ou de quelques modules différents présentant des possibilités communes d’assemblage, le jeu des combinaisons multiples va permettre l’investigation de champs formels. Les formes crées ne sont pas perceptibles dans les modules de base et pourtant elles en découlent. Avec ces modules ainsi conçus, tout un chacun va pouvoir s’approprier le jeu modulaire pour créer une infinité de formes dont la plupart n’aura pas été entrevue par l’auteur lui-même de ces modules. Cela suppose bien sur que soit respectées par son utilisateur les règles d’assemblages attribuées à la série modulaire empruntée. C’est l’œuvre ouverte par excellence. On est loin de cette participation symbolique du public des années 70 qui consistait à déplacer quelques formes découpées sur un support pour modifier le tableau. L’intention était là mais les moyens et les résultats restaient dérisoires. Avec la démarche modulaire, l’unicité de la forme fait place à la pluralité des propositions. Les modules sont aux compositions formelles, aux « sculptures », ce que les mots sont aux phrases, des composants du sens.

La richesse de la série modulaire, sa capacité à produire des formes variées va dépendre des modules de base. Une série établie pourra s’enrichir par l’apport de nouveaux modules. Il paraît logique qu’ils aient des liens de parenté formelle, une même logique d’assemblage, une unité d’aspect, une continuité … Un nouveau module présentant une légère différence avec les précédents mais faisant partie d’une même logique pourra déboucher sur des champs entièrement différents. C’est ainsi que nous sommes passés des polymorphes toriques à sections circulaires constantes aux polycloques dont les sections circulaires de jonction étaient différentes. Leur surface pouvant présenter à l’intérieur du module des variantes par rapport au principe de révolution. Un cylindre, un tore ou pneu ont toujours la même section circulaire. Entre deux sections de raccordement on peut créer toutes sortes de variantes au niveau de leur surface, comme un creux ou un gonflement. Les formes qui en découleront seront totalement différentes d’esprit. On pourra de même associer des systèmes modulaires différents en créant des modules permettant leurs liaisons.

Notre démarche modulaire cherche à structurer l’interrogation de la forme, les œuvres qui en découlent sont des réponses. Notre démarche raisonnée permet de dépasser l’imaginaire de l’artiste qui, qu’on le veuille ou non, a ses limites. L’imaginaire de l’artiste procède de façon linéaire, une œuvre après l’autre. Laméthode modulaire s’ouvre d’emblée sur la pluralité des propositions en évitant au départ l’imparfait du subjectif.

L’appropriation d’une série modulaire relève du jeu et du plaisir. Jeu de la manipulation des modules, perception des possibles par l’intelligence, le visuel et la main, avec ou sans l’ordinateur. Plaisir de la découverte de nouvelles formes. L’objet produit n’est pas la traduction d’une idée pré-établie, d’un projet arrêté, mais la révélation d’une réalité nouvelle. dans une programmation ouverte, dans une logique modulaire que seul celui qui manipule et assemble les modules peut produire. Il s’agit bien là d’un réel et authentique partage de la création qui va bien au-delà du symbole. Tout un chacun peut s’approprier les modules et jouer avec. Si longtemps présentée comme individuelle pour des raisons plus mercantiles que créatives, la création devient objectivée, raisonnée ludique et potentiellement collective.
Jean Marie Simonnet, Décembre 2013


CERF-VOLANT ET CRÉATION

LesSimonnetCerfvolant

L’histoire du cerf-volant comme celle des débuts de l’aviation se confond avec l’histoire des inventions des structures, et non avec celle des images et des décors rapportés sur celles-ci, quelle que soit du reste leur qualité et leur niveau artistique. La création cervolistique demande une perception approfondie de la manière dont agit le vent sur une surface ou un volume « donné. Elle requière des idées, de l’intuition, un goût prononcé pour l’expérimentation, parfois jusqu’à l’absurde. Elle suppose la volonté de sortir des sentiers battus. Si j’essayais ça, pourquoi pas? Comprendre pourquoi ça vole est aussi important que de comprendre pourquoi ça ne vole pas. Elle suppose une bonne connaissance, analyse et compréhension de ce qui a été fait, mais aussi une honnêteté intellectuelle pour ne pas s’attribuer avec plus ou moins de naïveté les découvertes des autres. L’invention dans ce domaine n’est pas au départ question d’échelle. Il faut apprendre à lire en petit comme en grand. Les grandes réalisations sont cependant souvent plus faciles d’accès, elles permettent d’apprécier avec plus d’exactitude les qualités intrinsèques des objets, originalité de la structure, esthétique, vol. Une création aboutie dans ce domaine, sera celle qui aura su allier harmonieusement ces trois paramètres au point de les rendre indissociables.

Le cerf-volant se développe dans le milieu associatif. Comme dans le milieu artistique, ce n’est pas la tournure scientifique qui prédomine. Le soin apporté à la réalisation d’objets, comme le maquettisme, n’est pas toujours synonyme d’esprit d’invention. L’esprit poétique également. C’est pourquoi dans ce milieu on rencontrera d’avantage de peintres amateurs, d’animateurs socio-culturels, de littéraires que d’ingénieurs. Comme en art, la création se rencontrera chez des gens qui ont une autre culture que celle propre au milieu et à la tradition du cerf-volant. Trop souvent le cerf-volant sera pris comme un support d’images plus ou moins modernes et non comme un secteur d’invention offrant d’immenses possibilités à la création. Il est vrai que pour tous les âges la magie du cerf-volant réside dans le fait de mettre en l’air un objet relié à une corde. Beaucoup s’en satisfont. Désirer aller plus loin suppose une réflexion et une pratique plus approfondie. Or l’histoire du cerf-volant propose une quantité non négligeable de modèles avec de grandes variantes artistiques. On comprend que celui qui est attiré par le cerf-volant n’a que l’embarras du choix. Du petit cerf-volant combattant indien aux trains de cerfs-volants asiatiques, des grands cerfs-volants circulaires du Guatemala aux oiseaux chinois, des formes géométriques des cerfs-volants météo de l’entre-deux guerre aux immenses cerfs-volants indonésiens de Bali, que de prouesses, que de rêves. En peinture comme en cerf-volant on commence par copier. Nous n’avons pas échappé à la règle. Nous sommes loin de la colle à papier et du journal de nos grands parents. Grâce aux films plastiques en polyéthylène, avec un peu de scotch et quelques baguettes de bambou, nous avons beaucoup expérimenté les modèles existants. Comprendre, essayer sans perdre trop de temps dans une recherche perfectionniste. Très vite le besoin de trouver quelque chose de personnel, de nouveau s’est fait sentir. On combine, on modifie, on interroge et on finit par entrevoir. Aucun investissement au départ. Vite fait, vite essayé, ça marche ou ça marche pas. Quelle joie enfantine de voir que son idée folle reste en l’air. Augmenter les dimensions pour sentir la force du vent, cette force invisible qui permet de rester en l’air, que dis-je de voler par transfert. La légèreté et la grâce, mais aussi la force à maîtriser. Jean-Marie Simonnet


LES FORMES DU VENT

Notre recherche actuelle, vise à épouser le vent en libérant la toile. Considérer le vent comme l’élément premier. C’est le vent qui tendra la toile et lui donnera forme et vie. Ainsi elle pourra respirer au lieu d’être emprisonnée et tendue dans une géométrie rigide et préétablie. Si j’ai besoin d’un écartement fixe, je prends une baguette, alors je la montre et elle intervient comme un élément de structure parfaitement visible, extérieur à la toile. Il n’y a pas lieu de cacher les composants de l’œuvre que sont les toiles, les brides et éventuellement les membrures. Garder au tissu son expression de souplesse. Laisser le vent s’engouffrer dans la toile, la creuser, la former et la déformer ; perforer cette toile, la découper pour diminuer les tractions et laisser le vent s’écouler, mais aussi jouer sur la transparence pour associer le ciel et ne pas le considérer comme une toile de fond ou un décor aux seules fins de présentation d’un objet qui serait identique au sol comme en l’air, en dehors du vent. Retenir une toile dans le vent par quelques points judicieusement choisis, et c’est la naissance d’une forme. Jouer avec les trois dimensions et les superpositions dans l’espace, devenir peintre de la troisième dimension, créer des volumes avec des toiles de couleur sans autre artifice que le souffle du vent et la répartition des brides. Ces quelques principes devraient nous permettre une éclosion des formes du vent.

Le Trisquet

Le triangle est la forme la plus adaptée au vent. Retenir une surface triangulaire en trois points permet de tendre sans plis une surface dans le vent sans qu’il soit nécessaire d’y ajouter la moindre membrure. C’est ainsi qu’à la suite d’essais divers nous avons trouvé le trisquet. Un triangle isocèle avec sa pointe en bas et trois brides de retenue. Les deux brides du haut sont rassemblées entre elles et reliées à celle du bas. Le nœud de bride, c’est à dire le point où sera attachée la corde de retenue, se trouve par tâtonnement dans le vent. Il y a un point auquel le vent va équilibrer sa pression sur le cerf-volant en le maintenant ouvert et en lui donnant une force ascensionnelle. Ce modèle suppose un vent régulier car sans membrure la toile va déventer à la première saute de vent. On peut remédier à cette instabilité avec une membrure horizontale qui maintient écartés mais non tendus les deux points hauts. Traditionnellement le vent glisse sur la surface plane du cerf-volant qui souvent présente un dièdre qui équilibre le cerf-volant. Notre modèle est sur un autre principe, sa forme creusée par le vent va capter la totalité du vent qui s’évacue dans la partie basse et plus étroite. Ce cerf-volant est le plus simple et le plus basique qui soit. Nous l’avons montré dans des échelles différentes, un modèle de 1m2 environ et un modèle de 18m2 à Berck et Pornichet dans les années 93-96. Il fut publié à cette époque dans la revue Passion-Cerf-volant. Inutile de préciser qu’en 18 m2, il lui faut peu de vent. Si le vent est trop fort, la traction devient trop grande pour que le cerf-volant puisse être retenu par une seule personne. Le jeu devient physique, voire impossible. Avec un vent très faible, alors que tous les cerfs-volants descendent, ce modèle se maintient en l’air. Étonnant qu’un modèle aussi simple n’ait pas été trouvé plus tôt.
Le double trisquet n’est que la juxtaposition de deux modèles identiques au précédent.
Jean-Marie Simonnet


LE DOUBLE JEU DES SIMONNET
(Le cerf-volant à deux ou plusieurs cordes de retenue)

La force de traction dépend de la surface de voilure, c’est à dire de la taille du cerf-volant, mais aussi du principe selon lequel il capte le vent. En multipliant les cordes de retenue, on divise la force de traction par autant de cerfs-volistes. Cela permet la réalisation d’objets de grandes dimensions n’entraînant pas de tractions excessives pour chaque participant. Le cerf-volant devient alors un jeu collectif. Pour amener le cerf-volant, la moitié des participants retiennent le cerf-volant pendant que les autres relâchent leur corde en avançant et l’enroulent facilement puisqu’elle est sans tension. Quand les premiers ont enroulé un certain métrage, ils assurent à leur tour la traction en reculant, les autres avancent et enroulent à leur tour, leurs cordes n’étant plus sous tension. Ce jeu est inversé pour donner de la corde c’est à dire de la hauteur. Un autre jeu consiste à utiliser deux cordes pour maintenir ouvert le cerf-volant et supprimer les membrures horizontales qui maintenaient le cerf-volant dans sa largeur. Les deux cerf-volistes forment un V avec leur corde. La pointe de ce V étant le cerf-volant. Ils s’écarteront d’autant plus qu’ils souhaiteront élever le cerf-volant, en ayant soin de garder un angle d’environ 90 degrés entre les deux cordes. Les cerfs-volistes étant éloignés l’un de l’autre, ils ne peuvent communiquer. Ils doivent donc observer les réactions du cerf-volant et en conclure une action concertée. Le jeu consistera à maintenir le cerf-volant en équilibre face au vent, soit en se déplaçant soit en modifiant la longueur de la corde. Il faudra continuellement s’adapter au vent, à la position du cerf-volant par rapport à celui-ci, ainsi qu’à l’action de l’autre coéquipier. Si le cerf-volant n’est pas dans la bonne direction, c’est à dire dans une position rigoureusement perpendiculaire à celle du vent, certains éléments toilés vont se déventer et battre. Pour y remédier, il faudra qu’un des deux cervolistes retende sa corde, ou que l’autre la relâche pour repositionner le cerf-volant dans la bonne direction. Cela se maîtrise en regardant l’action du vent sur le cerf-volant. C’est un petit jeu d’adresse et de compréhension. A ce jour, je n’ai vu personne agir ainsi. Le cerf-volant serait-il un jeu solitaire ? Etonnant !
La plupart des cerfs-volants sont constitués d’une seule toile de dimensions plus ou moins grandes. Les chinois qui possèdent une merveilleuse tradition dans ce domaine ont inventé le train de cerfs-volants. Les cerfs-volants sont alors reliés entre eux, les uns derrière les autres pour évoquer des dragons ou toutes sortes de formes abstraites ou figuratives.

Les formes éclatées

Nous avons eu envie de réaliser des cerfs-volants qui seraient composés de plusieurs éléments toilés identiques ou différents.

LE CERF-VOLANT, UNE FETE POPULAIRE

Quand vous montrez une image, une peinture ou une sculpture dans un contexte artistique, il n’est pas rare de rencontrer des gens sur la réserve et qui nous disent, vous savez, je n’y connais pas grand chose. Si vous montrez dans une fête ou un festival en plein air la même image sur un cerf-volant, le public vient vers vous et vous témoigne souvent son admiration. Comme par enchantement, l’interdit a disparu et un climat de liberté et d’échange apparaît. La curiosité, l’intérêt et même l’admiration s’y expriment librement. Pourquoi soudain cette disponibilité du public ? Il est vrai que souvent il est venu pour voir, et étant là, il est dans une attitude positive de réception. Pendant un laps de temps non négligeable, il est là pour recevoir, il regarde de tous ses yeux, il écoute avec attention ce que vous lui dites. On pourrait comparer cette attitude à celle du public un jour de défilé de 14 juillet ou à un feu d’artifice.

Nous avons fait la même expérience avec les sculptures-jeux. Le public accepte avec enthousiasme des formes qu’il refuserait si elles étaient présentées exclusivement comme des œuvres plastiques. Nous avons des codes, des grilles de lecture et il est bien hasardeux de les transgresser. L’évidence de la fonction, la participation des enfants quand ils sont là emporte l’adhésion. Il semblerait qu’avec le cerf-volant, la magie de l’objet qui vole annihile toute opposition, voire tout esprit critique. Il n’y a pas une grande culture du public en ce domaine et tout ce qui vole relève de la fête. Vous prêtez la bobine de retenue du cerf-volant et vous obtenez de suite le partage du plaisir de ce jeu, quel que soit l’âge de celui qui vous côtoie.

Il est dommage que les responsables culturels n’aient pas entrevu la potentialité créative, pédagogique et artistique de ce secteur d’activité de loisirs qui reste la plupart du temps une activité réservée aux enfants. J’en faisais un jour la remarque à un conseiller artistique qui modestement déclara son incompétence. Comment se fait-il que celui qui est censé se prononcer sur la qualité d’une démarche artistique n’ait aucune lecture d’un objet en l’air. Etonnant non ?

Les cerfs-volants des Simonnet

La magie de mettre en l’air des structures originales et qui volent. Un peu de toile, des bouts de ficelles, quelques baguettes voire pas du tout. Un peu de réflexion et de rêve fou si souvent opposés à tort, une économie dérisoire qui ne tient qu’à un fil ou deux pour prendre l’air et partager le rêve d’Icare avec un public qui ne demande qu’à s’envoler.

Les cerfs-volants des Simonnet. Résumé pour Amilly.

Un peu de toile, des bouts de ficelles, quelques baguettes voire pas du tout. Un peu de réflexion et de rêve fou si souvent opposés à tort, une économie dérisoire qui ne tient qu’à un fil ou deux pour prendre l’air et partager le rêve d’Icare avec un public qui ne demande qu’à s’envoler.


CURRICULUM VITÆ

Jean Marie SIMONNET, né le 20 juin 1939 à Bar-le-duc. Meuse.
Sculpteur. Architecte DPLG. ENSBA. Paris. De 1977 à 1987 vacation à l’UER Arts Plastiques Panthéon-Sorbonne.

Marthe SIMONNET, née le 16 février 1942,à Lyon 6°.Rhône. Sculpteur. Architecte DPLG. ENSBA.Paris.

LES SALONS

Biennale de Paris. 1965. 1967. 1971.
Salon de la Jeune Sculpture. Paris. 1967 à 1979. Prix Adam. 1972.
Salon d’Art Sacré. Paris. 1967. Présentation du Centre Polycultuel à André Malraux.
Salon Comparaisons. 1972.
Salon de Mai. 1968. 1973 à 1977. 2005. 2006. 2007. 2008. Prix Fondation Coubertin.
Salon Grands et Jeunes d’Aujourd’hui. 1975. 1980 à 1983. 1993,1994.
Salon Formes Polychromes. 1978 (autour du centre Pompidou).
Salon des Arts de la rue. Prix Art-jeux.
SAD. Grand Palais. Prix Mercier.
Sad Beyrouth Expo de sculptures. Andrésy.

EXPOSITIONS DE GROUPE

Galerie Suzanne de Conninck 1968.
Galerie Lacloche. Groupe RA. Lagny. Longwy. Orléans. Chambéry. 1969
F.I.A.P. de Paris. 1972.
Centre Américain. Paris. 1970.
Centre Artistique de Verderonne. 1970.
Galerie Suzy Langlois. Paris 1971.
Maison de la Culture de Nevers. 1973.
IKI Dùsseldorf. 1973.
Galerie Septentrion Lille. Palais Savoie. Aix les Bains. 1974.
Fémini-dialogue. Unesco. 1977.
Biennale des Arts de la Rue. La Défense. Esplanade du Centre Pompidou. 1978.
Symposium de sculpture de Lindau. Evry. Ville nouvelle. 1979.
Expo. Arts-jeux. Boulogne. Galerie Place Beauveau. Sculptures. Laval. 1980.
M.J.C. Rue du Borégo. Paris. 1981.
Symposium de Sculpture de Lyon. 1982.
La Commanderie Saint Jean. Corbeil. E.N.S.B.A. Paris. Plages. New-York. Dallas. 1983.
Orly. Aérogare. 1984.
Monaco. Croissy sur Seine, Formes Polychromes. 1985.
Le Pavé dans l’Art. Clamart. Sculptures Samois sur Seine. 1993.
Exposition Survol. Mairie du l0e arrdt. 1996. 1997. 1998
Exposition Survol. Mairie du 10° arrdt. Paris 2002.
Exposition Yèvre le Chatel. 45 Château. 2002.
Socles en stock. Campo-Santo, Orléans. Bords de Loire. C.G. Orléans. 2003.
Sculpteurs au Présent. Gonfreville l’Orcher (76) Autun. 2004.
Biennale de la sculpture. Plateau d’Assy. Savoie. 2004. Hudson River Museum de Yonkers. USA.
Sumaïs cafe. Paris. 2006.
Ephemères de Château-Landon. 2007.

PARTICIPATION A DES SALONS INDUSTRIELS

Europlastique. 1974. 1978.
Batimat.1985.
Salon des Composites. 1990.1991.1992.

EXPOSITIONS PARTICULIERES

1968 Galerie Suzanne de Conninck. Paris
1984 Galerie An der Steige 2. Mayence »..
1984 Centre Culturel Franco-Allemand. Mayence.
1991 Pelouse de Reuilly. Fête de F.O. Expo. Jeux.
1992 C.N.I.T. Paris. Stand expo. Journées des composites..
2002 La Cinquième Galerie. Paris
2005 La Cinquième Galerie. Av. Matignon. Gr. Assurances Rotshild. Manoir du Tourp. La Hague. Rétrospective.
2006 Galerie Matignon. Paris.
2008 Galerie Parisienne. Rue de Lille
2009 Galerie Parisienne. Rue de Lille. Galerie Twenty First/twenty First. New-York
2013 Couvent des Minimes Perpignan avec les FRAC PACA et Languedoc Roussillon. Galerie Jérome Sohier. Bruxelles. FR3.Normandie. Video Inauguration Sculpture Val de Reuil.
2014 Galerie AGART Amilly (45 ) (avec Herbin et Dewasne ) et sur la place. Metz Jardin botanique et devant le Centre Pompidou.

RENCONTRES NATIONALES ET INTERNATIONALES DE CERFS-VOLANTS

1986 Le Bourget. Dieppe. Parc de Bagatelle.
1988 Dieppe. La Bruguière. Centenaire de la photo aériene.
1989 Paris Air Liberté. Hyppodrôme de Vincennes. Dieppe. La Baule. Berck
1990 Dieppe. Palavas.
1991 Palavas.
1992 Berck. Quend Plage. Palavas.
1994 Dieppe. Prix de Création. La Baule. Palavas Montpelier.
1995 Berck. Pomichet. Marseille. Palavas. Gergovie. Cervolix.
1996 Invitation en Indonésie. 3 semaines. Djakarta. Sulawesi. Bali. Berck. Cap d’Agde. Saint Jean de Monts. Saint-Brevin. Cervia (Italie) Marseille. Knok le Zout. Palavas.
1997 Cervia, Ostie, (Italie), Montréal (Canada), Bristol (Royaume Uni), Marseille.
1998 Fréjus. Cap d’Agde. 2003 Invités en résidence pendant trois semaines à New Smyrna Beach ( Floride. Fondation A.C.A. Wind-Art)
2003 Fréjus.
2004 Yonkers. N.Y. Hudson River Museum. Exposition collective de trois mois sur le cerf-volant..
2004 Long Beach (Washington state) Kite Festival. Invitation 8 jours. Fréjus.Festival.
2014 Brie Comte Robert 77. Festival. Invité. Affiche.

PUBLICATIONS
1968 léonardo. Pergamon press.
1969 international lighting review. Phillips. Hollande l’indépendant. Spécial port barcarès.
1972 alpha encyclopédie.couverture.
1973 recherche et architecture. Revue du c.s.t.b. lauréat concours.
1974 le plastique dans l’art. Pierre Restany. Revue neuf. Belgique. Nord eclair, la voix du nord. Avril. le figaro.28.05.
1977 le chasseur français.
1978 l’art et la ville.ministère des affaires culturelles. L’auto-journal.
1979 revue plages.n°5. Insister ou être assisté. le livre blanc des arts de la rue.a.parinaud. Revue galerie des arts.oct.79 principes d’analyse scientifique.sculpture méthode vocabulaire. Ministère de la culture.
1983 mensuel de la ville de paris. Avril. Cahiers techniques du batiment. Avril. Radio seine et marne.31/10. L’art contemporain en milieu rural.
1987 radio melun.l’art en milieu rural.
1988 tv.m.6. Cerfs-volants monumentaux.
1989 paris air liberté.hyppodrome de vincennes.télévision. Démonstration de cerfs-volants monumentaux. Paley.domicile.télévision.fr3.tavera. La chaise.
1992 revue notre temps. Article sur les Simonnet et le cerf-volant
1993 les composites dans l’art. Livre de Pierre Restany.
1994 passion cerf-volant.double page.
1996 Télé. 5°. Emission dédalus. Le cerf-volant.
1997 planète cerf-volant. Revue, 6 pages
2002 Revue artension n°4. Article de j.m.simonnet sur le cipac de nantes
2002 Vsd. N° 1316. Nov. 4 pages sur les Simonnet.
2004 sculpteurs et plasticiens du xxi°. Pour une autre politique culturelle et divers textes.
2004 bloc-notes. Revue Mapra. Lyon. Texte de j.m.s.
2005 le plastique dans l’art. Jec composites.
2008 L’Art contemporain dans les espaces publics. Territoire du Grand Lyon.
2009 L’Art dans les Villes Nouvelles. Publication du Ministère et colloque. Revue Elle et Connaissance des Arts. N° de juillet-Août.
2012 40 ANS-ARTISTES St. Quentin en Yvelines.
2013 Entropia. Couvent des Minimes Perpignan. Métamorphoses.

PARMI NOS RÉALISATIONS…

Tous nos objets sont réalisés exclusivement par nos soins dans nos ateliers.
1970 PORT BARCARES Musée des Sables (66) Douze formes polychromes.7x7x4m. Les Polymorphes sont toujours debout.
1972 MELUN. ZUP de l’Almont. S.E.S.M. Aires de jeux.
1974 SAINT QUENTIN EN YVELINES.Parc d’Elancourt. Arborescence Polymorphique. E.P.A. de Saint Quentin. Sculpture. POISSY. Polymorphe.
1975 LA ROCHE SUR YON Vendée.Ecole Maternelle.1%.Polymorphe. BRIE COMTE ROBERT. Seine et Marne. Polybulles. O.P.H.L.M. EVRY COURCOURONNES. Ecole Maternelle. 1%. Polymorphe.
1976 MARNE LA VALLEE O.P.H.L.M. Polymorphe. PARIS. La Défense. Patio de l’UAP.Dix formes polybulles. REIMS. Jeux Polybulles.
1977 GRENOBLE. Mairie. Polymorphe conçu par la ville. CHOISY LE ROI. Mairie. Jeux. RUEIL MALMAISON.Mairie.Parc des Sports.Sculpture-Signal.
1978 PARIS 16°.Collection privée. Tables puzzles.Jardin du Luxembourg. Jeux. CHOISY LE ROI. GRENOBLE. Jeux.
1979 LE VAUDREUIL. Sculpture-Jeu.
1980 CREIL.O.P.H.L.M. Polymorphe. BOULOGNE. Crêche du Vieux Pont de Sevres.Jeux. BORDEAUX.Mériadek.Mairie.Jeu. SAINT CLOUD.Mr.L.Sculpture.
1981 LUNEVILLE.CES Charles Perrault. 1% Trois Arbres. PARIS. Ecoles maternelles.Jeux.
1982 PRECY SUR OISE.OPHLM de Creil.Jeux. VINCENNES.Parc Floral. LYON. Symposium de Sculpture.Mairie du 5° arrdt. LAON.Mairie.Polymorphe PT 15.
1983 ISSY LES MOULINEAUX.Mairie. Parc de la ZAC Rodin. Aire de Jeux. CHOISY LE ROI.OPHLM. Les Oiseaux Banquises.Sculpture.
1984 NANTES.ZAC Ile Beaulieu. 4 Polymorphes. GAUCHY.Mairie.Polymorphe. Ville de Paris.Jeux.
1985 ISSY LES MOULINEAUX.Mairie.Rue Charlot.Allée piétonne.GENTILLY.Fondation Vallée. HERICOURT EN CAUX.
1986 PARIS Ecoles Maternelles Jeux
1987 PARIS.Ecoles Mater. PARIS. Square Pablo Casals.15° NANTES.Ile Beaulieu.
1988 BOULOGNE BILLANCOURT Passage Aquitaine. sculpture.PARIS. 1% Crêche Sahel Montempoivre.Rue du Sahel. Direction Parcs et Jardins.HLM Vincennes Sud. Dir.Espaces Verts de Paris. Square Blomet. ZAC de l’Evangile. 1% Les Polycloques. NICE. Mairie. Jardin Comte de Falicon. Jardin Lyautey.
1989 CRETEIL Hotel du dépt.Poubelles Chouettes et Souris.
1990 BOBIGNY.Hotel du Dpt.Crêche Berthier.
1991 NOISY LE GRAND.Mairie.Dalle du Champy. Aire de jeux. LE MANS.Mairie.Maternelle Mauboussin.
1992 Conseil Général de la Seine Saint Denis. Création d’une aire de jeux. Création d’un espace d’aventures. Reliefs rochers.
1993 PUTEAUX LAGNY MEUDON SAINT GALMIER ROANNE THUIR PARIS MONTROUGE SEVRAN ST DENIS VANDOEUVRE création de jeux et reliefs-sculptures servant de couvertures de bac à sable.
1994 BOURG LA REINE Les Baleines. Reliefs. C.G. de la Seine Saint Denis, Les montagnes bleues. SENS, LA VERRIERE, ORLEANS, CHATEAUNEUF DE GADAGNE, LES CLAYES SOUS BOIS, PUTEAUX, REIMS, Jeux-sculptures. 1995 SAINT DENIS, MAISONS ALFORT, LEVALLOIS, VILLENEUVE LE ROI,SEVRAN, BONDY, C.G. Seine Saint Denis, LA COURNEUVE, crêches
1996 LEVALLOIS Aires de jeux. DUNKERQUE Aire de jeux. NEMOURS Aire de jeux. SEVRAN POISSY Aire de jeux. PARIS Ecole Fonctionnelle. Sculpture. E.M. rue des Morillons. Oiseaux banquises.
1997 Paris 18° Crèche Saint Vincent Sculpture jeu 1%. AUVERS, CHOISY LE ROI, NOISY-RUDIGNON, CRETEIL, STAINS, Jeux de cour.
1998 LEVALLOIS, CHOISY LE ROI, AUVERS, COFIROUTE ORLEANS, SEVRAN, VILLEVAUDE, BOURG LA REINE, Jeux de cour. FNAC, Ministère, mobilier.
1999 ORLEANS, BOURG LA REINE, BONDY, PUTEAUX, LEVALLOIS, MANTES LA VILLE, ISSY LES MOULINEAUX, CHOISY LE ROI, COURBEVOIE jeux de cour.
2000 PUTEAUX, ISSY LES MOULINEAUX, TRAPPES, MANTES LA VILLE, jeux.
2001 BAGNOLET, LEVALLOIS, ARGENTEUIL, AULNAY SOUS BOIS, ISSY LES MOULINEAUX, SAINT CALAIS, VILLEJUIF, PUTEAUX, DRANCY, jeux de cour 2002 MANTES LA VILLE, ARGENTEUIL, Jeux de cour. PARIS Cinquième Galerie. Sculpture. BARCARES six sculptures, nouveau tirage.
2003 VILLENEUVE LA GARENNE, jeux. MALESHERBES (45), jeux . AASTUCE PARIS. 4 sculptures. CINQUIEME GALERIE, sculpture. GALERIE ART ET THE, YEVRE LE CHATEL (45) sculpture-Fontaine. Collection privée, 2 tables sculptures.
2004 Collection privée, 5 têtes de poisson. ISSY LES MOULINEAUX, Jeux. PUTEAUX, Jeux. PORT-BARCARES sculptures. LEVALLOIS Jeux. PARIS Tables. Collection privée.
2005 ST QUENTIN EN YVELINES retirage de la sculpture Arborescence polymorphique de 1974. GUYANCOURT Aire de jeux. Acquisition par le Musée de la Ville de Saint Quentin en Yvelines de huit sculptures illustrant notre parcours. (Commission des Musées nationaux)
2006 ST. PIERRE DES CORPS. Jeux. BOURG LA REINE. Jeux. COURTENAY. Fontaine.
2007 MONTESSON. Jeux. LA GARDE. Jeux. CRETEIL. Crêche. Jeux.
2008. LYON ARSENAL SAINT FONS. Sculptures-jeux. VILLENEUVE LA GARENNE. Jeux. LE MANS Jeux. CAUDEBEC. Sculpture-jeux. MONTESSON. Crêche. Jeux.
2009 PARIS. Galerie Parisienne. Sculptures. AMILLY. Sculpture-Jeu. MONTIGNY LE BRETONNEUX ( Jeux). MONTESSON ( jeux) LYON-VAISE. Parc des Saulnes. Aire de jeux.
2010 PARIS. Galerie Parisienne. Sculptures. Galerie Twenty first. NEW-YORK . sculptures. MONTESSON. Jeu.Maison-Boule. LYON-VAISE. Jeux. Maison-Boule, Serpent, escargots.
2011 MONTIGNY LE BRETONNEUX, Musée de la Ville. Jeux. Oiseaux Banquise et Jeu de billes. ANGOULEME Jeux. Polymorphe et escargot. VAL DE REUIL ; Jeu Poly- morphe. PARIS. Galerie Parisienne. Tables Sculptures Puzzles. AULNAY SOUS BOIS. Jeu Polymorphe. ARGENTEUIL . Jeu. Serpent. Poissons. COLOMBES Jeu serpent.
2012 SUISSE. VILLARS SUR OLLON. Sculptures. Globoule, Enlacement. Buisson, Corail, Souris. Et 7 petites sculptures. PARIS. Galerie Parisienne. Sculptures. SANCOINS. Donjon de Jouy. Sculpture. Arabesques.
2013 ORLEANS, Jeu. Serpent. VAL DE REUIL Sculpture signal. Jeux. BRETIGNY sur ORGE Jeux. TAVERNY Jeux. LARDY Jeux
2014 MARSEILLE Jardin Vaudoyer près du MUCEM, aire de Jeux-sculptures. Pyramide double, polymorphe….


Ces artistes ont participé rue Paul Fort à :

Expositions « Les fusionnels » en juin 2016
> Lien vers l’exposition

Exposition « Magies » en mai 2015
> Lien vers l’exposition