Tony Hymas
Pianiste, voix
Né en 1943 en Angleterre.
Etudiant (composition et piano) à la Royal Academy of Music, Tony Hymas, à sa sortie, devient membre de l’ensemble Matrix d’Alan Hacker où il joue des compositeurs contemporains comme Harrison Birtwistle. Avec Matrix, il rencontre la soprano Jane Maning dont il devient l’accompagnateur attitré.
Il découvre le jazz grâce à Henry Lowther et rejoint le groupe d’Harry Miller.
Une soif de diversité l’amène sur d’autres terres et il devient pianiste de Johnny Dankworth et Cleo Laine. Il est engagé alors par Frank Sinatra (la fameuse phrase « Let the kid play » de Sinatra était pour lui).
Manque le rock, c’est chose faite lorsque Jack Bruce fait appel à lui, puis Jeff Beck pour une longue collaboration.
En 1982, il signe avec le duo pop PHD, le méga hit « I Won’t Let You Down ».
En 1984, avec le groupe de Tony Coe, il joue au festival de Chantenay-Villedieu dont il devient un des invités réguliers. C’est également le commencement d’une collaboration avec les disques nato qui n’a pas cessé depuis. Des albums à thèmes tels Oyaté, De l’Origine du Monde, Chroniques de Résistance, des trios avec Jacques Thollot, Eric Gravatt ou les Bates Brothers, une suite composée pour Sam Rivers, des groupes comme les Lonely Bears ou Ursus Minor sont quelques- unes des réalisations de cette relation de plus de trente ans.
On a pu aussi l’entendre avec Michel Portal, Evan Parker, Didier Petit, Kiri te Kanawa, Henry Mancini, François Corneloup.
Il est l’auteur d’une symphonie enregistrée par le London Symphony Orchestra, qu’il dirige.
Depuis quelques années, il affectionne le retour au piano solo : Etudes de Debussy au festival de Lille, divers récitals avec des oeuvres de Frederic Rzewski, Cécile Cheminade, Marie Jaëll, Mel Bonis, Leoš Janácek et depuis cette année, l’oeuvre de Léo Ferré dans laquelle il s’est plongé profondément.
Cet artiste a participé au 19Paulfort à :