Exposition – « Autour du japon VI, suite » [11 au 28 janvier 2018] –

« Autour du Japon VI, suite »

du jeudi 11 janvier au dimanche 28 janvier 2018
tous les jours de 16h à 21h

Lors de l’exposition de juin/juillet 2017, les textiles et céramiques étaient prédominants. Dans cette « suite », des vanneries, photographies, calligraphies, peintures, céramiques contemporaines sont présentés en même temps qu’une importante collection de Tansu japonais du XIXème et début XXème , paravents anciens, et estampes de l’ukyo-e.

Maria GESZLER, céramiste
« La création est comme un collier de perles: une idée est suivie d’une autre idée, une vision vient tôt ou tard dans l’existence, je vois un long chemin sans fin dans mon esprit. C’est un style de vie. Se tenir seul à l’atelier, écouter de la musique et avoir les pensées les plus profondes en soi-même. Dans ce contexte, le terme «Japon» ne désigne ni le pays, ni l’impact de la céramique japonaise, l’art textile ou la littérature, mais l’effort d’un standard sophistiqué. En utilisant cela, un artisan ou un artiste japonais façonne une forme, une idée non seulement au cours d’une vie, mais à travers les générations. J’ai été émue par cette recherche de la perfection, ce geste pour atteindre l’inaccessible – c’est le ciel étoilé, qui est au-dessus de moi ». Maria Geszler

Baba LIMOUSIN, artiste, restauratrice papiers japon
Restauratrice d’arts d’Extrême-Orient, Baba Limousin travaille sur les paravents japonais anciens en papier. Une école d’art, un travail chez un antiquaire, un apprentissage pour restaurer la laque chinoise et japonaise et la rencontre inattendue avec ces paravents datés du XVIIe à la fin du XIXe siècle. Baba Limousin réalise également des tableaux avec calligraphie et collages en récupérant des vieux papiers japonais et, tout en conservant les techniques ancestrales, elle crée des paravents modernes aux décors figuratifs.

Antoine POUPEL photographe
«Je suis préoccupé par l’étymologie même du terme photographie, il est bien question de peindre, de dessiner. Ainsi la notion d’auteur demeure centrale dans mon travail, si j’ai choisi le médium photographique, c’est pour déconstruire son caractère mécanique, réintroduire la part de l’artiste qui utilise la lumière comme une matière picturale. Les monotypes que je réalise subissent divers traitements qui les rendent uniques mais tout en renforçant leur spécificité photographique. J’agis avec la chimie comme un peintre avec sa palette, celle-ci est toujours le réceptacle (le révélateur) de la lumière avec laquelle je dessine.»

Takayuki Shimizu, vannerie (2017) 45×25,5cm

Takayuki SHIMIZU, vannier
C’est à l’extérieur du Japon que Shimizu a réalisé la beauté de l’artisanat du bambou, lors de voyages en Asie du Sud-Est, en Inde et au Népal. De retour au Japon, il a suivi une formation au Centre de soutien à l’artisanat et à la formation en bambou de la préfecture d’Oita et il a passé quatre ans sous la direction du maître de bambou, M. Jin Morigami, pour approfondir ses connaissances et compétences. Il est devenu indépendant en 2007 et il est maintenant basé à Tokyo et à Beppu (préfecture d’Oita). À la fois au niveau international et au Japon, il veut sensibiliser le public aux tendances traditionnelles et nouvelles de l’artisanat du bambou. Takayuki Shimizu est considéré comme un des pionniers du « nouveau métier » de bambou.

Tansu XIXème, détail
Yoshihume, circa 1845

> Voir la fiche de Maria GESZLER
> Voir la fiche de Baba LIMOUSIN
> Voir la fiche deAntoine POUPEL
> Voir la fiche de Takayuki SHIMIZU